budget Fotolia 42441027 Subscription XXL 630x0A l’ordre du jour du conseil municipal du 31 janvier était inscrit un moment fort de la vie démocratique communale : le Débat d'Orientation Budgétaire (DOB), qui permet aux élus de débattre de la situation financière de la commune avant l’examen du budget lors de la séance prochaine.
Ce débat nous a permis de relever un certain nombre de faits et de rétablir un certain nombre de vérités. Compte tenu de la place réduite à notre disposition dans ce magazine, nous n’aborderons qu’un nombre restreint de points. Les données du Compte Administratif (CA) 2016 n’étant pas encore disponibles, notre analyse de la situation financière communale est basée sur le Budget Primitif 2016 sur les CA antérieurs.
Tout d’abord, la baisse cumulée de la DGF, par rapport aux recettes réelles de fonctionnement, représente environ -0,6% en 2014, -2,7% en 2015 et -5% en 2016. On est loin des -60% prétendus par la municipalité pour justifier la baisse des investissements et une éventuelle hausse des impôts.
D’autre part, la Capacité d’Autofinancement, c’est-à-dire la capacité de la commune à financer ses investissements sur ses fonds propres, diminue de 2 000 000 € (2014) à 1 500 000 € (2015) du fait de la baisse des recettes de fonctionnement.
L’endettement de la commune baisse, c’est un point positif, mais il reste bien plus élevé que celui des villes de même importance dans l’agglomération. La capacité de désendettement se dégrade aussi, tout en restant dans des valeurs acceptables (5 années en 2016 au lieu de 4 années en 2015). A surveiller.
Les charges de personnel sont annoncées stables en 2016 par rapport à 2015 (5 430 000 €), mais au prix d’une regrettable diminution des services rendus à la population du fait du non remplacement systématique des arrêts maladie, des départs à la retraite, et même des mutations. En ces temps d’état d’urgence, nous regrettons particulièrement le non remplacement du 3ème policier municipal muté il y a 2 ans. La sécurité n’est pas une variable d’ajustement budgétaire. Nous savons, depuis l’ignoble attentat de Nice, que les caméras de surveillance ne peuvent remplacer les hommes pour assurer la sécurité de nos concitoyens.
Enfin, le DOB nous a permis de dénoncer l’article trompeur de la majorité municipale, dans le numéro précédent, qui faisait état d’une note extravagante (19/20) attribuée à la gestion communale par un organisme insignifiant.

A l’ordre du jour du conseil municipal du 31 janvier était inscrit un moment fort de la vie démocratique communale : le DOB, qui permet aux élus de débattre de la situation financière de la commune avant l’examen du budget lors de la séance prochaine.

Ce débat nous a permis de relever un certain nombre de faits et de rétablir un certain nombre de vérités. Compte tenu de la place réduite à notre disposition dans ce magazine, nous n’aborderons qu’un nombre restreint de points. Les données du Compte Administratif (CA) 2016 n’étant pas encore disponibles, notre analyse de la situation financière communale est basée sur le Budget Primitif 2016 sur les CA antérieurs.

Tout d’abord, la baisse cumulée de la DGF, par rapport aux recettes réelles de fonctionnement, représente environ -0,6% en 2014, -2,7% en 2015 et -5% en 2016. On est loin des -60% prétendus par la municipalité pour justifier la baisse des investissements et une éventuelle hausse des impôts.

D’autre part, la Capacité d’Autofinancement, c’est-à-dire la capacité de la commune à financer ses investissements sur ses fonds propres, diminue de 2 000 000 € (2014) à  1 500 000 € (2015) du fait de la baisse des recettes de fonctionnement.

L’endettement de la commune baisse, c’est un point positif, mais il reste bien plus élevé que celui des villes de même importance dans l’agglomération. La capacité de désendettement se dégrade aussi, tout en restant dans des valeurs acceptables (5 années en 2016 au lieu de 4 années en 2015). A surveiller.

Les charges de personnel sont annoncées stables en 2016 par rapport à 2015 (5 430 000 €), mais au prix d’une regrettable diminution des services rendus à la population du fait du non remplacement systématique des arrêts maladie, des départs à la retraite, et même des mutations. En ces temps d’état d’urgence, nous regrettons particulièrement le non­ remplacement du 3ème policier municipal muté il y a 2 ans. La sécurité n’est pas une variable d’ajustement budgétaire. Nous savons, depuis l’ignoble attentat de Nice, que les caméras de surveillance ne peuvent remplacer les hommes pour assurer la sécurité de nos concitoyens.

Enfin, le DOB nous a permis de dénoncer l’article trompeur de la majorité municipale, dans le numéro précédent, qui faisait état d’une note extravagante (19/20) attribuée à la gestion communale par un organisme insignifiant.