Dojo Ogive de Chevigny Sur le terrain de la vie sportive, la démocratie doit avoir sa place, comme dans les instances municipales. « Un nouvel élan pour Chevigny » vous propose une autre politique.

La règle de consultation des instances sportives (commission, Office des Sports) n'est pas respectée. Le premier magistrat de la Commune, selon son bon vouloir, instruit ou non les projets qui lui sont soumis comme la création de sections sportives.

Dans le cadre de l'Office des Sports, organisme consultatif, pourquoi ne pas avoir, comme dans bien d'autres communes de l'agglomération, demandé l'avis des différentes sections de sports de combat et arts martiaux avant de réaliser l'Ogive (au départ dojo régional de karaté). On peut imaginer que cet équipement destiné en priorité au karaté puisse servir aux autres disciplines comme salle d'entraînement et de compétitions importantes.

Sa conception, après l'avis des intéressés, eut été certainement différente mais surtout davantage profitable aux Chevignois, un peu oubliés, dans cette réalisation de prestige. Cette attitude s'inscrit, une fois de plus, dans une posture marginale vis à vis du Grand Dijon.

Les sections de sports collectifs ont de leur côté, bien souvent des difficultés à organiser leur planning de rencontres et ne peuvent pour certaines ni progresser, ni évoluer comme elles pourraient légitimement le souhaiter. S'il y avait une priorité de réalisation dans le domaine sportif, c'était bien une salle «  44 / 24 » . Le projet de construction est maintenant reporté pour longtemps.

La non prise en compte de l'accroissement de la population ainsi que le développement naturel des activités sportives pose actuellement un réel problème de locaux insuffisants (vestiaires, stockage matériel, salles de réunion) au gymnase Boivin. Le Conseil régional et le Conseil général alertés (très récemment) devront prendre en compte ces données, le collège et le lycée étant partie prenante des équipements.

Le respect de la règle démocratique au service de tous les citoyens devrait s'imposer dans les choix et priorités soumis au Conseil Municipal qui doit, bien entendu, rester souverain dans ses décisions.

Les outils existent : commission vie associative et Office des Sports. Il faudrait qu’ils soient utilisés pour que les responsables sportifs puissent faire valoir l’avis des utilisateurs.

Malheureusement, le sport à Chevigny illustre aussi de son côté le manque de concertation et de démocratie municipale.