Dans un article du Bien Public (daté du 1er avril 2004), intitulé : « COMADI : 32 dossiers à étudier », on pouvait lire : « Pas moins de 32 dossiers étaient à l'ordre du jour dans tous les secteurs d'intervention du Grand Dijon (…)- Fonds de concours de 20 % sur la base de travaux évalués à 1,65 million € pour la réalisation du Dojo de Karaté de Chevigny Saint-Sauveur. « La commune n'a rien demandé, mais nous appliquons la règle qui veut que la Comadi participe financièrement si l'équipement dépasse l'intérêt communal », a expliqué François Rebsamen…. » ...
On n’en croit pas ses yeux. Est-ce un poisson d’avril? Non pourtant. Cela signifie que la municipalité ne demande pas une subvention auxquelles les projets de la Commune donnent droit, qu’elle en refuse les bénéfices évidents ( allègement des emprunts, lancement de nouveaux investissements… ). Alors, oubli ? Incompétence ? Et pourtant la possibilité de cette subvention avait été rappelée au plus haut niveau lors de la pose de la première pierre du dojo.
La ville s’isole-t-elle un peu plus? Le maire acceptera-t-il cette véritable leçon de gestion communale? Sinon la facture risque d’être salée pour les Chevignois : moins 300.000 € .
Une politique municipale cohérente, c’est la gestion optimale de l’argent public et des contributions des citoyens, au service de projets conçus et développés dans la concertation la plus large. possible.