Le Dojo et sans aucun doute très bien pour le club local de karaté.

Mais qu’allons-nous faire de cette salle qui n’est pas omnisport tout le reste du temps ?

Le maire sortant a eu une idée : en faire un Zénith pour Chevigny !

Résultat : en six mois, un spectacle, de bonne qualité, mais un seul !

L’équipe sortante prétend toujours avec morgue être la seule à savoir gérer sainement : elle nous en apporte ici un démenti cinglant.

Moins de 500 Chevignois avaient fait le déplacement, après un battage de trois mois : ils auraient pu tenir dans le polygone. Un seul spectacle en 6 mois ne permettra pas de payer les frais fixes.

Le maire sortant  a refusé une subvention du Grand Dijon de plus de 300 000 € pour cette salle ; le besoin d’une salle spécialisée n’était sensible qu’à l’échelle régionale ; une vraie salle de spectacle n’est pas viable à Chevigny.

L'analyse est donc que ce dojo est au mieux une erreur coûteuse, au pire un caprice de fin de règne.

D’autant que ce faux-Zénith n’aura jamais les qualités d’une vraie salle de spectacle : on ne peut pas faire n’importe quoi n’importe où ! L’acoustique est très moyenne, comme dans toute salle de sport (elle n’était pas meilleure ou moins bonne au Palais des Sports à Dijon quand on y faisait encore des concerts).

Avec son dojo, M.Brenot croit-il rivaliser avec le Zénith et PyrProd?

Il ne voit pas qu'ils ne jouent pas dans la même cour?

Bien sûr il faut contrebalancer l’offre du Zénith dans les communes de l’agglomération pour ne pas y laisser mourir toute animation, mais pas en faisant du sous-Zénith.